Chacun de nous recherche un rayon de lumière, un rayon de chaleur, quelque soit la saison… Soleil qui réchauffe, qui rassure, qui éclaire, qui permet à la vie de rayonner.

Cet astre donne la vie et si le soleil venait à disparaître, ou même si ses rayons ne nous parvenaient plus, la vie s’éteindrait sur Terre. Le soleil engendre des réactions chimiques. Cet astre est d’une grande importance pour l’Homme et sa vie. Grâce à la quantité énorme d’énergie et à l’émission de particules accélérées (protons, électrons, ions), il a permis la vie et la photosynthèse.

Soleil qui agit sur la vie, sur notre état d’humeur !

Avez-vous remarqué à quel point notre état d’humeur peut se dégrader après avoir passé quelques jours dans la grisaille… sans voir ou ressentir un rayon nous éclairer, nous réchauffer ? Lorsque le soleil parait tout devient plus facile, plus léger, plus abordable… Peut-être grâce à la lumière qu’il projette et qui permet d’y voir plus clair ou de voir autrement une réalité. Très souvent, c’est bye bye le mal être, les thérapies… Revient le besoin de vivre, de s’amuser, de faire la fête : de célébrer la vie. Est-ce la vie qui nous attire vers la vie ?

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En médecine chinoise, l’été est la saison du méridien cœur intestin grêle, c’est le moment des amours. C’est le moment où tout devient possible.

Soleil qui nous permet de synthétiser la vitamine D

80 à 90 % de notre besoin par l’intermédiaire des UVB est rempli par une simple exposition limitée. Il suffirait de 15 mn par jour entre 11 et 14 h pour permettre à notre organisme l’assimilation. Sachant que la durée est limitée pour un apport aussi précieux, il est temps de reprendre la promenade après le repas, de se mettre en marche pour un meilleur fonctionnement de notre corps.

Que savons-nous aujourd’hui sur cette vitamine D ?

Les nombreux articles publiés laissent apparaître que cette fameuse vitamine D aurait une importance capitale sur notre santé et que nous sommes une population de plus en plus carencée.

Observons notre mode de vie, plus sédentaire qu’il y a quelques dizaines d’années. Nous sommes de moins en moins en contact avec la nature et de plus en plus enfermés dans nos bureaux, maisons, moyens de transport.

Voyons aussi de quelle façon nous fonctionnons, nous utilisons de plus en plus nos capacités cérébrales. Nous sommes de plus en plus des personnes qui réfléchissent, utilisent leur influx nerveux pour gérer le mode de vie, les moyens technologiques. Nous vivons peut-être plus par procuration, par imagination que par la réalisation dans la matière par des actes concrets. Nous devons aller de plus en plus vite, nous adapter à la vitesse de nos processeurs… Et… Le cerveau est le premier à ressentir les carences de vitamine D.

Cela se traduit par une sensation de fatigue et perte d’enthousiasme et progressivement de dépression semblable à la dépression saisonnière. Rappelons que les rayons, la lumière du soleil doivent atteindre la peau : il suffirait d’exposer visage, bras et avant-bras pour que l’assimilation puisse être efficace.

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Revenons à notre mode de vie actuel qui semble être totalement inadapté à nos besoins physiologiques et psychologiques. Aujourd’hui il est exceptionnel d’être en contact avec la nature, les éléments, qui ont une utilité pour nous. Nous sommes dénaturés par le mode de vie moderne que les êtres humains nous imposent.

Sommes-nous si différents de la nature ? Comment vivraient nos plantes, nos fleurs sans les éléments, le vent, la pluie, le soleil ?

Il est peut être temps de s’octroyer des moments de luxe… des moments de balade, d’observation de la nature qui peuvent amener détente, bien-être, paix. N’est-ce pas un luxe dans ce monde où l’on court sans cesse ? D’ailleurs vous êtes-vous posé la question : vers quoi et pourquoi je cours ?

Il apparaît que les crèmes solaires bloquent toute synthèse de vitamine D. Que doit-on craindre le plus aujourd’hui ? La vitamine D serait un anti-cancer efficace. Il est peut-être temps d’appliquer une exposition raisonnable sans devoir se cacher des bienfaits du soleil.

Quels aliments peuvent nous aider à complémenter ?

Une étude réalisée en Norvège montre que du fait d’un régime très riche en poissons gras, il existe en hiver une augmentation atypique du taux de la vitamine D. On montre que le saumon d’élevage n’a dans sa chair que 25 % de la quantité de vitamine D du saumon sauvage. Attention à sa cuisson, elle altère et détruit une partie de la vitamine D.

Pour les plus courageux d’entre vous, nous trouverons en haut du palmarès la très célèbre huile de foie de morue qui contient entre 10 000 et 30 000 UI pour 100 g, la suit de très près l’huile de foie de morue officinale 8 500 UI (toujours pour une quantité de 100 g). Chacun de nous a entendu parler de l’huile de morue, nos anciens en connaissaient les vertus… et l’envie de fuir à l’idée d’en avaler une cuillère pour ceux qui en ont absorbée.

Puis viennent au loin : le jaune d’œuf 400 UI, le saumon cuit 360 UI, le hareng mariné 350 UI, le maquereau cuit 350 UI, les sardines en conserve dans l’huile 300 UI, les huîtres (3 à 4 moyennes) 240 UI, les champignons de Paris 76 UI et le lait 4 UI.

Et les compléments alimentaires ?

Les spécialistes reconnaissent que la vitamine D3 est environ deux fois plus efficace que la vitamine D2.

La vitamine D3 est celle que nous savons fabriquer et celle que l’on peut le mieux stocker. Peut-être est il sage de supplémenter notre organisme chaque jour par ces compléments, un peu comme une ballade journalière au soleil.

Pour le meilleur de vous-mêmes, mangez sainement, respirez, sortez… marchez dès que possible… et profitez du soleil en restant raisonnable.

Alors Soleilthérapie pour tous !

Bibliographie